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Oh Montagne

  • Expérience terrestre
  • 28 août 2015
  • 1 min de lecture

Oh montagne, de mes rêves,

Jamais je ne gagne, j’essaye sans trêve.

Te domestiquer et cela me crève,

Oui trop t’aimer, au final m’achève.

Les skieurs, les surfeurs te conquièrent,

Même devant les randonneurs, tu restes fière.

Fière d’être là, depuis des centaines d’années,

Fière depuis tout ce temps, d’être admirée.

Aimée pour ta beauté, tes arbres ou tes forêts.

Aimée pour ton silence, ta grande patience.

Tu es si belle lorsque tu es calme,

Ta neige est si douce, à Balme.

En été tu restes blanche, tout en haut,

Tu y attires, le plus des oiseaux.

En hiver tu es couverte, toute entière,

Pour conserver, tout ton mystère.

Tu es souvent dangereuse, par tes avalanches,

Beaucoup en sont morts, tu prends ta revanche.

Car bien trop maltraitée, ou haïs par un zeste,

Tu perds de ta beauté, alors que l’amour reste.

 
 
 

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