Mon ciel
- Expérience terrestre
- 11 juin 2015
- 1 min de lecture
Et là, j’ai juste levé les yeux. J’ai levé les yeux, puis j’ai compris !
La seule chose qui avait encore de la valeur pour moi.
La seule chose, dont voulait encore ma vie.
C’était le ciel, c’était les nuages.
je serai toujours dans leur sillage.
Pourquoi partent-ils tous vers la droite ?
Ils se baladent, n’ont qu’une hâte.
Visitant le monde en entier,
La terre est longue, à les faire s'évaporer.
Rosé ou de la couleur de l’eau,
Mon dieu, que c’est beau.
Mère de nuages, mer de mirages,
Une joie de t’avoir accompagnée, nonobstant ta rapidité.
Magnificence d’un coton sans âge, purifiant tous les visages.
J’envie ta belle aisance, et ce blanc intense.
Médullaire et distal à la fois,
A terre ou là-haut, je te vois.
Mais finalement de ta vie je ne sais rien.
Est-ce le même ciel, que je reverrai demain ?
En moi cette impression labile de pouvoir se poser,
Sur ton corps fragile, que je rêve de visiter.
Je ne sais pas pourquoi tu fais tant rêver les hommes,
Ni pourquoi tu as fais couler tant d’encre et de sang, en somme.
J’envie ceux qui volent depuis leur naissance,
Ceux qui du haut des arbres, se lancent.
On a longtemps voulu imiter les oiseaux,
On arrive maintenant à aller encore plus haut.
Ce n’est pas naturel, c’est notre intelligence qui nous y a conduit,
Mais c’est bien par là haut, que tout le monde s’enfuit.
Pourtant te traverser, c’est comme perdre le plus infime repère,
Et te quitter, comme laisser quelque chose de très précieux derrière.
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