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Fight or flight, CNV

Comme tout animal, via notre système nerveux, nous avons la capacité de mobiliser nos organes, nos hormones, sous la menace. C'est "Le système lutte ou fuite".

C'est lui qui entre en action quand une voiture manque de nous percuter, quand quelqu'un hausse le ton... Quand notre organisme doit s'adapter, pour sa survie, suite à un stress.

L'orthosympatique (accélérateur du corps), est constitutif du système nerveux autonome. S'il est trop actif, il fatigue le corps, l'acidifie et fait le siège des maladies chroniques.

L'être humain, face à un conflit, à donc plusieurs possibilités :

C'est Walter Bradford Cannon qui en parle le premier.

-Se battre. Tu affrontes le danger, tu ne veux pas te laisser faire. Tu veux prendre le dessus.

Cela veut dire se laisser submerger par la colère, malmener son foie et se faire des ennemis. On l'appelle le comportement agressif.

Parfois, la personne face à toi compte trop ou à trop d'influence, alors soit :

-Fuir. Tu esquives la situation, fu fais mine de ne pas entendre ,en changeant de sujet .

-Rester.Tu ne dis rien. Tu subis, tu attends. Tu te sens impuissant, tu aimerais disparaître.

On l'appelle le comportement passif.

En fait, les animaux sociaux savent faire autre chose encore... Demander l'aide d'un autre ou encore exprimer à la fois sa souffrance et ses besoins, sans agressivité :

voyage en montgolfière en 2007

La Communication Non Violente.

C'est épargner les autres mais aussi et surtout s'épargner soi-même. Exit le trop plein d'émotion, les rancœurs inutiles, les insultes dans le vent... La perte d'énergie.

"Many people suppressed their feelings in order to keep peace with others. As a result, they settled for a mediocre existence and never became who they were truly capable of becoming." — Bronnie Ware

Hop par ici :

1- S'assurer que l'on s'adresse bien à la personne à l'origine de notre difficulté, à la source du soucis et pas à un intermédiaire. Julie m'a insultée, mais je voulais me plaindre au près de Morgane : Non, je dois aller lui dire en face.

2- Choisir le bon moment. Il faut en discuter de façon privée, lorsque les deux partis sont disponibles et pas "à chaud"

Quoi ?! Elle ne m'a pas invitée ?! Après tout ce que j'ai fait pour elle... Je vais aller lui dire ce que j'en pense dans le blanc des yeux !

Ou bien j'attends demain... quand je serai calmée, quand elle ne sera pas en train de faire sa soirée. C'est bien ça aussi.

3-Il faut être sûr d'être écouté.* Arriver calmement, commencer sa phrase par le prénom de la personne.

Coucou Romane, j'ai bien réfléchis et j'ai quelque chose à te dire.

4-Etre objectif. Sans jugement moral, juste rappeler ce qui s'est passé.

"Lorsque tu as fait ça tout à l'heure..."

5-Partager le ressentis. Tout de suite après avoir posé le décor, il faut nommer l'émotion qui t'a traversée. Une émotion tournée vers toi même et pas contre l'autre. (pas de "colère, haine, rejet..."). S'exprimer avec un JE.

"... Je me suis sentie dévalorisée, blessée..."

6-Exprimer sa déception. Finir sa phrase en ajoutant que cela est dommage, que c'est triste, regrettable.

"...j'aurai aimé que cela se passe autrement, que l'on profite du moment"

Et voilà. Ca ne va pas être évident au début, mais il faut s'y tenir, l'appliquer au quotidien avec les voisins, les parents, les amis, dans le métro ou dans les magasins...

Cela va vite devenir très simple et se mettre naturellement en place.

Pour aller plus loin;

*Autre article, Autrui

Guérir de David Servan-Schreiber

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